Ce troisième post est plutôt centré sur l’oikos.
La mer Noire, comme les périphéries occidentales du monde grec, rassemblent une grande partie des lettres sur plomb ou sur céramique, qui témoignent du quotidien de la vie de l’oikos.
Une lettre de Nikônion dans le nord-ouest de la mer Noire évoque ainsi la préparation de la saison de l’hiver et donne une image du rôle des différents membres de la famille (A New Hellenistic Ostracon from Nikonion) durant le IIIe s.
La lettre d’Achillodôros trouvée à Berezan, île à l’origine de la colonie d’Olbia à l’embouchure du Bug et du Dniepr et datée de la fin du VIe s. ou du début du Ve s. est une lettre d’un père à son fils sur un problème de dettes entre particuliers et d’esclavage. Un vieil article en français sur cette lettre doit maintenant être complété par une étude plus récente en italien.
C’est cet oikos qui est la base du fonctionnement économique de la famille : de nombreux décrets de proxénie octroient les mêmes avantages à un étranger, à ses descendants et à ses serviteurs, comme le rappelle un décret d’Olbia du Pont en faveur d’un Istrien (I.Olbia 15). C’est donc bien tout le foyer qui est impliqué dans cette entreprise commerciale.
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